Samedi 14 septembre. Le temps est clément et une légère brise nous balaie le visage. Nous sommes 6 prêtes à en découdre pour cette première journée de championnat: Vanessa, Florence, Virginie, Armelle, Sonia et moi (Mia), vous nous prenez dans l’ordre, dans le désordre, vous c’est vous qui voyez.
Rv donc à la Possession où les supporters de Vanessa sont venus en nombre, c’est là que tu prends conscience de ta solitude… 
Cette dernière entre sur le court et bien que novice chez les plus de 35 (comme nous toutes d’ailleurs 
), elle ne se laisse pas impressionner et balaye sèchement son adversaire 6/0 6/0. Bravo Vaness’, tu peux rester dans l’équipe du coup 
.
A côté, je gagne aisément le premier set 6/1 mais un excès de confiance (sûrement dû à mes supporters en liesse… ) me fait jouer petit bras dans le deuxième… Je perds quelques jeux décisifs pour mon mental et mon adversaire s’impose 6/4. C’est l’heure du super tie break, je n’ai plus l’oeil du tigre (plutôt celui du lapin atteint de la myxomatose) et je laisse filer le match à 10/0. Mes millions de supporters sont déçus et moi aussi.
Virginie a bien commencé son match, et remporté le 1er set 6/4 mais concédé le second 6/3, pour s’incliner au super tie break 7 à 10. Décidément, nous n’avons pas encore la ‘Possession’ de la rencontre (humour humour).
Florence entre en lice pour gagner, son corps d’athlète et son endurance lui permettent de dominer le match, courant tel bip bip devant le coyote, et impressionnante dans ses services canons. Elle s’impose en deux sets, 6/4 6/1.
Nous voilà donc à égalité, le double va être décisif. C’est la paire Florence /Armelle qui est désignée pour gagner, sans aucune pression (la pression, ce sera après pour l’apero).
Florence bip bip est au taquet et ramène toutes les balles, tandis qu’Armelle se défend à la volée. Cela ne sera malheureusement pas suffisant, la paire possessionnaise va s’imposer 6/1 6/3.
On se console devant une belle tablée, la Possession a assuré.
On fera mieux la prochaine fois se dit-on. Non. La prochaine fois, on gagnera. Parce qu’on est des guerrières et que y’en a marre d’être derrière.
Allez Champ Fleuri.