Samedi 28 septembre. Fortes de notre victoire la semaine dernière à domicile contre les Saint Pauloises au double décisif, les six guerrières que nous sommes partent en croisade au Bocage un peu plus confiantes. Et comme on ne change pas une armée qui gagne, nous décidons de garder la même configuration, à savoir Vanessa la conquérante en 4, Sonia la combattante en 3, Armelle la courageuse en 2 et Florence la redoutable en 1. Virginie la vaillante et moi-même la valeureuse (j’hésitais entre brave et courageuse, c’est un bon mix en fait), un tantinet affaiblies par les batailles de ces dernières semaines, resteront en double, l’union de deux estropiées faisant la force.
La conquérante Vanessa entre dans l’arène pleine de détermination et ne laissera aucune chance à son adversaire qui sera terrassée d’un 6/0 6/0 en l’espace d’une heure. Une mise à mort nette et sans bavure. Elle est comme ça Vanessa, elle va à l’essentiel.
1-0.
La combattante Sonia remporte son premier set 6/2 mais doit batailler ferme (surtout contre elle –même) pour ne pas se laisser distancer. Elle résiste aux balles courtes, aux coups droits qui fusent et contrattaque pour terrasser l’ennemie, qui ne peut que battre en retraite, et remporte le deuxième set 6/4. Un cri féroce raisonne sur tout le territoire. Oui, Sonia a vaincu.
Les deux premières batailles sont acquises, mais la guerre pas terminée.
S’avance alors la courageuse Armelle, qui va devoir se battre contre les éléments en plus de sa rivale, puisque le sirocco se lève, rendant difficile l’affrontement. Notre soldat est un peu crispé, les effets des précédentes luttes sûrement, et la tempête qui souffle (oui, ça va, c’était une petite brise mais ça rajoute un peu de corps au récit) déporte trop souvent les balles à son désavantage. Le premier set est perdu 6/3. Lasse de répondre aux attaques qui la meurtrissent chaque fois davantage, Armelle va laisser filer son match et finir à genou demandant grâce à son adversaire, qui l’achèvera d’un violent 6/0. C’était pas son jour à Armelle, sa vengeance sera terrible.
2-1.
Les yeux de l’assemblée se tournent vers Florence, la redoutable. Quelques craquements de doigts avant d’entrer en piste. Un regard de tueuse. Plus un bruit autour du court et là, un claquement vif. Personne n’a rien vu. Le service est puissant, les coups ajustés, la stratégie maîtrisée. Elle agresse sa rivale autant qu’elle le peut et celle-ci, bien que sur toutes les balles, doit reculer et reconnaître sa défaite. Victoire en deux sets 6/1 6/3 pour Florence The Rock, inébranlable et impassible.
3-1.
Les yeux de l’assemblée se tournent vers Florence, la redoutable. Quelques craquements de doigts avant d’entrer en piste. Un regard de tueuse. Plus un bruit autour du court et là, un claquement vif. Personne n’a rien vu. Le service est puissant, les coups ajustés, la stratégie maîtrisée. Elle agresse sa rivale autant qu’elle le peut et celle-ci, bien que sur toutes les balles, doit reculer et reconnaître sa défaite. Victoire en deux sets 6/1 6/3 pour Florence The Rock, inébranlable et impassible.
3-1.
La rencontre est acquise mais nous avons encore envie d’en découdre et de défier l’adversaire. Les blessées de guerre (Virginie et moi) font leur entrée avec l’intention de dominer ce combat. La bataille est lente, faite d’échanges simples mais efficaces qui nous permet d’emporter le premier set 6/2. Après un petit coup de mou dans le deuxième, on se reprend en pensant à l’apéro qui nous attend, et on conclut sur une victoire 6/3. Ben oui, on a besoin d’une carotte pour avancer des fois, nous.
4-1.
On peut se détendre autour d’un verre et apprécier le cari offert par le Bocage.
On a fait mieux que la semaine dernière. Prochain objectif contre l’équipe du Port lors de notre dernière rencontre : 5-0. Parce qu’on est comme ça nous, les guerrières, on se fixe des objectifs et on les atteint.
Mia
